Historique du monument aux morts et de ses soldats
Dans le cadre de son travail sur les archives communales, Madame Odila DALIA, conseillère municipale, a retracé l'histoire du monument aux morts et l'histoire de ses soldats.
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Nous faisons paraître dans cette rubrique, des documents authentiques tirés des archives, ou des informations ayant trait au passé de la commune (merci aux particuliers pour leurs envois de pièces (textes, photographies, cartes postales,...) illustrant la mémoire de notre village.
Saint-Désert avant la RCEA
Remerciements à Melle LEMOINE Lucie et Monsieur PERRIER Simon qui nous ont fait parvenir quatre cartes postales anciennes de la commune…avant la coupure de la RCEA.
Vue d'ensemble du bourg du village :
Vue du haut de l'avenue de Bourgogne :
Vue des hameaux de La Saule et de Montbogre ...où est la RCEA !!!
Vue du hameau de Cercot ( hameau de Moroges) depuis la Chaume meunière :
Exceptionnel : une carte postale inédite de Saint-Désert...
Merci à Mme Véronique PETIT-DERAIN pour son envoi des quatre cartes suivantes :
Place de la Fontaine en 1905
Vue générale non datée
Vue aérienne du village
Carte postale datant probablement de1926 - Hospice de vieillards
Saint Désert - Grande Rue
Saint Désert - Place de la Fontaine
Sur cette carte postale apparaissent deux petits édifices aujourd'hui disparus qui abritaient la bascule publique et la pompe à incendie.
Saint Désert - Rue de la Gare
Photo portant le tampon de la poste de JAMBLES (date : 1912 ?)
Quartier du Bas - Actuellement rue des Anciennes Halles
ROSEY - Vue générale
Eglise de Rosey
Carte postale ancienne intutulée "le Château"
Le chalet de la gare
Le Mauny
Moulin de la Chaume Meunière
Roche de la Meunière
Arrêté de la Mairie de Saint Dézert du 15 septembre mil huit cent seize.
Le Maire de la commne de Saint Dézert considérant que nuitamment il se commet considérablement de délits dans les propriétés rurales du territoire, que les voleurs étant en grand nombre, il convient de prendre des mesures sévères pour les atteindre, puisque sur tous les points du village on reconnaît que les récoltes sont enlevées, arrête ce qui suit :
1) Défenses expresses sont faites à toute personne d'entrer dans les propriétés d'autrui, sous prétexte d'y cueillir de l'herbe, ce moyen étant souvent celui dont on se sert pour enlever les récoltes.
2) Le garde champêtre veillera à l'exécution du présent arrêté et nous lui adjoignons par mesure de police extraordinaire, pour veiller tant de jour que de nuit, les sieurs Guillaume Gaillard, Guillaume Rougeot, François Roussot, Jean Gerbeau fils, Jean Gauthey père, Louis Baudot de Nèvre, Jean Baudot de la .....(?), Demortière et Jacquet Pierre François de la Saule, Jean Jobelot, Jean Donet du Treuil, Isidore Burat, Demortière, Boutillon le jeune, Gabriel Chaumont de Coclois, Joseph Bontemps de Coclois, Philibert Burat du dit Coclois, dont la durée des fonctions ne cessera qu'après qu'on aura généralement tout recueilli les récoltes tant en vin que .......(?)
3) Les susnommés lorsqu'ils auront trouvé quelqu'un en délit se rendront à la maison commune de suite pour en dresser procès verbal et mettre à la police correctionnelle les délinquants.
Petit aperçu de la vie économiqueà Saint Désert il y a une soixantaine d'années.
En 1947, sur la liste des contribuables assujettis à l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux, on dénombre:
- 1 commissaire en vins
- 2 boulangers
- 2 bouchers
- 1 laitier fromager
- 1 menuisier
- 1 marchand de cycles
- 2 cabaretiers
- 1 receveur buraliste
- 5 épiciers
- 1 sabotier
- 1 cordonnier
- 1 mécanicien
- 1 marchand de mercerie
- 2 forains
- 1 maçon
- 1 ferblantier
- 1 charcutier
Certains anciens s'en souviennent encore.
Extrait du registre local d'instruction public19 vendémiaire An IV au 7 nivôse An V
Charles Michel Antoine LESNE ancien curé de Saint Chritophe en Bresse fut obligé d'abandonner sa paroisse au moment de la terreur. Il établit sa résidence à Chalon où il resta deux ans.Le22 juin 1795 - 3 messidor an III - il se fixe à St Désert et le même jour il déclare devant le Conseil municipal "qu'à la grande majorité de la commune il avait pris le dessein d'exercer les fonctions de son ministère en qualité de curé dans la commune et qu'il faisait voeu d'obéir aux lois de la République".Sur le vu de son certificat de civisme on lui remit les clés de l'église fermée sans doute en tant que monument religieux depuis le jour où le curé André résigna ses fonctions en 1793 (Le 10 pluviôse an II). Il fut décidé que la bûlle de la confrérie du Saint Esprit érigée en l'église du dit lieu avec les actes de prêtrise du citoïen Joseph André cy-devant prêtre qu'il avait déposé sur notre bureau qui sont au nombre de six sept seraient brûlés vers l'arbre de la montagne (?)On raconte que c'est l'ex curé André qui mit de lui-même le feu aux papiers (voir notice Montarlot).
Le dix neuf vendémiaire an IV jour de la démission de son prédécesseur Pigneret, Lesne se présentait devant l'assemblée communale pourse faire agréer comme instituteur.
"S'est présenté le citoïen Charles Antoine Lesne, lequel a dit qu'il se proposait d'enseigner les enfants de cette commune en remplacement du dit Pigneret".
L'agent national entendu, il a été délibéré d'une voix unanime que l'on acceptait le dit citoïen Lesne pour instituteur et le dit conseil s'est soussigné, ceux le sachant, avec le citoïen Lesne et le secrétaire commis.
Moins d'un mois après il fit la déclaration suivante :
"Le24 brumaire an IV, devant nous Philippe Viollot procureur de la commune du Montbogre cy-devant St Désert pour raison et non activité de l'adjoint municipal est comparu le citoïen Charles Antoine Lesne habitant depuis le trois messidor an III lequel a fait la déclaration dont la teneur suit :
"Je reconnais que l'universalité des citoïens français est le souverain et je promets soumission et obéissance aux lois de la République"
Nous lui avons donné acte de cette déclaration et il a signé avec nous.
Lesne remplit les doubles fonctions de ministre du culte et d'instituteur jusqu'à sa mort en date à St Désert du 7 nivôse an V il avait 61 ans.
L'école se tenait sans doute dans le bâtiment qui fut édifié en 1791, attendu que l'ancienne cure, où Pigneret avait fait la classe, était devenue sa propriété personnelle.
Comme son prédécesseur Lesne était secrétaire greffier pour l'Etat civil, mais non secrétaire de l'Assemblée communale.
Si l'on examine les registres tenus par lui, on voit que l'écriture est fine, serrée, l'orthographe généralement respectée et l'expression assez bien choisie.
Tels sont les renseignements qu'il a été possible de recueillir sur cet instituteur: peut-être trouverait-on quelques documents le concernant à la cure.
Le successeur de Lesne fut Joseph Bourbon.
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